Les auteur.e.s invité.e.s en 2022

  • Par cbonafe
  • Le 03/05/2022
  • 0 commentaire

Violaine BEROT

Violaine Bérot est licenciée en philosophie, mais aussi ingénieur en informatique, formatrice et consultante en informatique, puis éleveuse de chèvres .

En 1994, elle publie son premier roman, Jehanne, puis Léo et Lola, Tout pour TitouNotre père qui êtes odieuxPas moins que lui, Des mots jamais ditsNue sous la luneTombée des nues.

Avt violaine berot 7415

Elle présente son dernier roman, Comme des bêtes au Théâtre de DRAGUIGNAN le 14 Mai 2022 à 10 heures.

Php4t4a1n

La montagne. Un village isolé. Dans les parois rocheuses qui le surplombent, se trouve une grotte appelée ’la grotte aux fées’. On dit que, jadis, les fées y cachaient les bébés qu’elles volaient.
À l’écart des autres habitations, Mariette et son fils ont construit leur vie, il y a des années. Ce fils, étonnante force de la nature, n’a jamais prononcé un seul mot. S’il éprouve une peur viscérale des hommes, il possède un véritable don avec les bêtes.
En marge du village, chacun mène sa vie librement jusqu’au jour où, au cours d’une randonnée dans ce pays perdu, un touriste découvre une petite fille nue. Cette rencontre va bouleverser la vie de tous...


Violaine Bérot, dans ce nouveau roman à l’écriture poétique, décrit une autre vie possible, loin des dérives toujours plus hygiénistes et sécuritaires de notre société. Un retour à la nature qu’elle-même expérimente depuis vingt ans dans la montagne pyrénéenne.

 

LA PRESSE EN PARLE ...

« Avec "Comme des bêtes" (Buchet-Chastel), la romancière Violaine Bérot signe un roman très fort sur la violence institutionnelle et sur la place de l'homme dans la nature » France Info

« Chez Violaine Bérot, le conte recouvre une réalité sèche. Ici, elle prend la forme d’un de ces faits divers qui font croustiller une actualité anesthésiée de catastrophes ordinaires » Le Monde

« Roman percutant » Le Temps.

« Ce petit livre appartient à cette catégorie délicate des romans dont on voudrait tout taire par crainte de trop dévoiler leurs sortilèges. Cela étant, hors de question de le passer sous silence tant il séduit par sa singularité et sa force, à l’image de son personnage central, l’Ours » La Croix

« Attention pépite ! Quand on a déjà lu Violaine Bérot , on sait. Quand on découvre son écriture et son univers avec « Comme des bêtes », on regrette de ne pas avoir su plus tôt. Mais la littérature est bien faite qui pourra alors nous abreuver des neuf précédents livres de cette écrivaine pas comme les autres.» Le Républicain Lorrain.

 

Jean-Baptiste ANDREA

Jean-Baptiste Andréa est diplômé de l'IEP de Paris et de l'ESCP. Il écrit ses premiers films en anglais et reçoit ensuite plusieurs prix pour ses films en tant que scénariste ou réalisateur .

Jba portrait site

Son premier roman, Ma reine, reçoit 12 prix, dont le prix Femina des lycéens, le prix du premier roman, le prix Alain-Fournier, le prix de la Fondation Jacqueline de Romilly. Il écrira ensuite Cent millions d’années et un jour.

Son troisième roman, Des diables et des saints (éditions de l’Iconoclaste), reçoit en mars 2021 le Grand prix RTL-Lire, et en mai 2021 le prix Ouest-France/Étonnants Voyageurs2.

Il présente ce dernier roman au Théâtre de DRAGUIGNAN le 14 Mai 2022 à 11h30

Des diables et des saints

C'est une histoire d'orphelin et d'amour. Celle d'un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. Il se fait appeler Joe, pour Joseph. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend.Mais qui, et pourquoi ?
Alors qu'il a seize ans, ses parents et sa soeur disparaissent dans un accident d'avion. Il est envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les Confins, il n'y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés. Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances. Jusqu'à la rencontre avec Rose, une jeune fille de son âge. La vie n'est alors que rêves de fugues.

« Je vois l'enfance comme une force extraordinaire dont on peut faire ce qu'on veut, où tout est possible, il ne s'agit pas d'un âge ni même d'une nostalgie, c'est une forme de lumière, ni noire ni blanche, une énergie. » Jean-Baptiste Andréa

 

 

LA PRESSE EN PARLE ...

« On n’y parvient pas facilement. Il faut dépasser les derniers villages, quitter la vallée des Pyrénées, pour dénicher enfin la vieille bâtisse abandonnée. Autrefois, jusqu’aux années 1970, elle s’appelait Les Confins. C’était un orphelinat vétuste, tenu par des prêtres mais reconnu officiellement par le ministère de l’Éducation. Joe était adolescent quand il en franchit la porte, au bout du monde. Ses parents étaient morts dans un accident d’avion, et il se retrouvait placé dans une nouvelle vie chamboule-tout, en compagnie de garçons rêveurs ou violents, fantômes oubliés de la société. Jean-Baptiste Andrea s’attache, depuis son premier roman, Ma reine (2017), à décrire les douleurs et les rêves de l’enfance. Mais ses héros finissent toujours par s’arracher à leur solitude et transformer leur isolement en création. C’est le cas de Joe qui, grâce à la musique mais aussi aux copains de dortoir, va échanger son expérience sordide contre une force intérieure. » Télérama

« Jean-Baptiste Andrea a un talent fabuleux pour parler de cet enfant intérieur que nous portons tous en nous.Ses héros ont l'âge des douleurs et des révoltes. Avec Des diables et des saints, il achève magistralement sa trilogie autour de l'enfance ». Cultura

« Des diables et des saints est un excellent roman populaire sur l’enfance empêchée». Le journal du Dimanche

« Des diables et des saints est une nouvelle réussite éclatante ». Les Echos

« On est emballé par cette histoire d'un adolescent orphelin des années 1970, qui se retrouve catapulté dans un sinistre pensionnat religieux au pied des Pyrénées ». La Vie

« Un roman au thème sombre mais tellement lumineux par le traitement, par la musicalité, sa tendresse et son humour que l'auteur parvient à éviter les poncifs racoleurs et le mélodrame. Car dans ces pages la musique pulse autant que la vie. Une réussite ». A Fleur de livre

 

Ondine Millot

Portraits 791x1024Ondine Millot est aujourd’hui journaliste indépendante, spécialisée dans les faits de société et la chronique judiciaire.
Elle a été pendant seize ans à journaliste à Libération . Après un premier livre Esclavage domestique, elle a écrit trois ouvrages en s’appuyant sur sa longue expérience du monde judiciaire et de ses acteurs : L’amour à mort, Les monstres n’existent pas, et Le candidat idéal.

Elle présente son livre Le candidat idéal au Théâtre de DRAGUIGNAN le 14 Mai 2022 à 14h30

 

29 octobre 2015, tribunal de Melun. L'avocat Joseph Scipilliti tire à bout portant trois balles sur son confrère, le bâtonnier Henrique Vannier. Alors que se lève à nouveau le pistolet, l'homme à terre demande : « Épargne mon visage, pour mes enfants, pour qu'ils puissent me dire au revoir. » Le tireur suspend son geste et retourne l'arme contre lui.

Ce jour-là, Ondine Millot se trouve dans ce même tribunal et veut comprendre. Après plusieurs années d'enquête, elle raconte, d'une écriture virtuose, la rencontre de deux destins étrangement symétriques. Pourquoi Joseph Scipilliti a-t-il voulu mourir en emmenant avec lui un quasi-inconnu ? Pourquoi Henrique Vannier est-il selon ses mots ce « candidat idéal » ?

Une révélation littéraire, où ce qui semble un fait divers prend l'ampleur d'une tragédie et d'un hymne à la survie.

 

LA PRESSE EN PARLE ...

« Il fallait oser croiser les biographies pour peut-être comprendre la violence. (…)Depuis toujours, la journaliste et écrivaine, ancienne chroniqueuse judiciaire de Libération, est obsédée par une question : « Toujours la même, démesurée, trompeusement ramassée en cinq mots : d’où vient la violence ? » Peut-être y a-t-il autant de réponses que d’individus». L’Est républicain

« En 2015, un avocat tire sur un bâtonnier et se suicide. Dans un récit subtil, Ondine Millot, pose un regard empathique et sans manichéisme sur leurs deux vies empreintes de souffrance ». Libération

« Ondine Millot nous plonge dans une France pleine d'espoirs et de malentendus, où la famille croise la route de la liberté individuelle, où le courage se heurte à l'obsession, où ce qui semble un fait divers prend l'ampleur symbolique d'une tragédie.Un hymne à la survie. Une enquête menée d'une écriture virtuose. Une révélation littéraire ». Librairie Mollat, Bordeaux

« Le candidat idéal est un livre captivant, grâce à la fluidité de son écriture, il se lit comme un roman. Une belle découverte faite dans le cadre du Grand prix des lectrices Elle 2022 ». Elle

 

Iliana Holguín Teodorescu

Née à Paris en 2000, d’origine roumaine et colombienne, Iliana Holguín Teodorescu a interrompu ses études pour parcourir pendant plusieurs mois l’Amérique latine en auto-stop. Aller avec la chance, son premier récit, qui raconte cette expérience, lui a valu le grand prix de l’Héroïne Madame Figaro. Elle présente 

Avec le guitariste et chanteur Chilien Fabricio Leiva Ceron, elle a fondé la compagnie Cigala Vertige en 2021 . Ils ont créé ensemble la lecture-spectacle du livre « Aller avec la chance », mêlant lecture à voix haute et musique : guitare, accordéon et chant. liana et Fabricio présentent ce spectacle «  Aller avec la chance » au Théâtre de DRAGUIGNAN le 14 Mai 2022 à 17h30

 

710x300 holguin

 

À dix-huit ans, Iliana se lance un défi fou : traverser l'Amérique latine seule en auto-stop. En "allant avec la chance", comme disent les Colombiens, elle met la violence du monde à l'épreuve et laisse le hasard la guider vers des questionnements et rencontres inattendus. Un voyage humain fait de spontanéité, accompli grâce à une solidarité inspirante.

« Un des buts auxquels répond ce voyage est d’apprendre à donner seule un sens à mes journées, à mes semaines, hors des obligations induites par les parents, les professeurs, les patrons, éprouver ce qu’il reste de moi dans une vie sans nulle contrainte ».

 

LA PRESSE EN PARLE ...

« Cette jeune Française, mi-roumaine mi-colombienne, aime les histoires, et chaque vie en est une. Son livre fourmille de ces vies croisées et goûtées, et de questions jetées çà et là. Son récit a le rythme de l’insolence. Il a de la joie et contourne l’esprit de sérieux avec intelligence, con el chance. » (En attendant Nadeau, journal de la littérature, des idées et des arts)

« D’un style élégant, sobre, singulier, qui va droit au but sans trancher, malicieux sans effet de manche, Iliana décrit les hommes avec lesquels elle a fait un bout de chemin ». (Libération)

« Dans son immense majorité, L’Humanité est bonne, ce livre en est la démonstration lumineuse ». (Madame Figaro)

 « Aller avec la chance » s’apparente moins à une autofiction nomade qu’à un recueil de portraits sur le vif, étonnante galerie de routiers, pasteurs, policiers, paysans, ouvriers, infirmiers ou éleveurs d’alpagas ». (Le Nouvel Obs)

« Le récit de ces rencontres aurait pu devenir monotone, mais, au fil des pages de kilomètres, le projet anthropologie et littéraire se transforme en expérience initiatique, et c’est passionnant ». (Le Figaro littéraire)

 

« S’il a l’apparence d’un journal de voyage, Aller avec la chance va bien au-delà. Dépliant un projet littéraire pensé en amont, Iliana laisse deviner la présence d’espace de fiction, questionne les stéréotypes, interroge ses stratégies pour transformer ses compagnons de voyage en matériau littéraire. Elle est, en cours de route, devenue écrivaine ». (L’Humanité)

 

« On trouve dans la maturité critique de son audace et de sa confiance, dans la distance salvatrice d Iliana, l’état d’esprit d’une nouvelle génération de routardes. La jeunesse forme aussi les voyages ». (Livre hebdo)

 

 

 

 

 

 

 

Ajouter un commentaire