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L'édition 2024 se tiendra du 19 au 28 avril,
et elle sera placée cette année encore sous le signe des écritures croisées ...
Ecrire, dessiner, filmer, jouer la comédie, faire de la musique, dire un poème, chanter, il s'agit toujours de raconter des histoires qui s'entremêlent et pour nous d'accueillir et faire partager l'imagination sans limite de leurs créateurs et interprètes
Vendredi 19 avril, au théâtre de l'Esplanade, à 18 heures
Créé en partenariat avec les chorales du collège Thomas et l'école Frédéric Mistral de Draguignan, le spectacle musical de Daniel Beaume, On n'arrête pas les oiseaux raconte l'exil de Tibo, jeune héros d'une odyssée des temps modernes.
Pourquoi prendre la route de l’exil quand on n'est encore qu’un enfant ? Tout quitter, franchir le désert, traverser la mer, connaître la faim, la soif, les agressions, croiser la mort à chaque instant, vivre l’enfer… Puis subir l’humiliation, le rejet, être montré du doigt et traité d’indésirable de l’autre côté de la mer… Tibo, jeune héros des temps modernes rencontrera aussi la bienveillance et l’accompagnement de ses nouveaux amis.
Daniel Beaume est un auteur-compositeur-interprète dont les chansons s’inscrivent pour la plupart dans l’optique d’un engagement fort et permanent et d’une éducation citoyenne. Nombre de ses chansons ont été interprétées par des chorales scolaires et des chorales d’adultes, et ont donné lieu à des spectacles dans plusieurs académies : Aix-Marseille, Nice, Montpellier… Son souci de partager ses chansons est permanent. Partitions et paroles sont largement diffusées pour des reprises libres en établissement scolaire, écoles de musique, chorales d’enfants et d’adultes…
Vendredi 26 avril, sur les allées d'Azémar : journée enfance et jeunesse
De 10 heures à 12 heures
En partenariat avec la Médiathèque communautaire
- Atelier dessin et création avec l'illustratrice et architecte Laurène Cendrey (à partir de 8 ans) : découverte de la perspective et des ombres.
Dans cet atelier, chaque enfant découvre deux techniques de dessin, permettant de donner du volume et de la profondeur à ses créations : la perspective et les ombres. En se basant sur un dessin de maison, effectué par l’enfant lui-même, l’atelier fait découvrir la technique du point de fuite, permettant à l’enfant d’apporter une nouvelle dimension à son dessin. A l’étape du coloriage, l’initiation aux ombres permet à l’enfant de donner, grâce à un geste technique simple, du volume à son décor. En fin d’atelier, chaque enfant peut poursuivre librement son dessin, en y ajoutant des éléments, et ainsi mettre à profit ce qu’il vient de découvrir.
Prêt d'une sélection d'ouvrages portant sur l'architecture.
- Raconte-moi un kamishibai
Lectures d'histoires avec le kamishibai : la magie des images se dévoile progressivement avec le récit. Un mini spectacle à découvrir en famille !
Le Kamishibai signifie littéralement "jeu théâtral en papier". C'est une technique de contage d'origine japonaise basée sur des images défilant dans un petit théâtre en bois.
De 13h30 à 17 heures :
Mangas avec l’auteur Hachin, qui animera un atelier autour de la création d’une planche de manga avec conférence. A partir de 10 ans. Nombre limité de participants.
Hachin est un jeune mangaka français diplômé d’un DUT en Génie Civil. Ses références en matière de dessin : Akira Amano ("Reborn"), Tite Kubo ("Bleach"), Kentaro Miura ("Berserk") mais surtout Kim Jung gi ("Spygames") qu’il apprécie particulièrement. Amateur de science-fiction, Hachin affectionne ce genre littéraire, cinématographique et artistique. Son but : interroger et stimuler la réflexion autour de sujets actuels de notre société en perpétuelle évolution. Aussi à l'aise avec une plume, qu'un pinceau, son carnet de croquis à la main, il aime croquer les passants ou s'inspirer des paysages de sa belle région Aveyronnaise. Il est l'auteur de "SkilledFast" un manga policier de science-fiction fini en trois tomes, disponible aux Éditions Nouvelle Hydre.
Réservation recommandée https://billetterieculture.dracenie.com/musees.html
Toute la journée
En partenariat avec la médiathèque départementale
- Exposition interactive "Observons les oiseaux ou comment devenir un ornithologue en herbe"
Avec cette exposition mêlant panneaux, réalité augmentée et supports pédagogiques, devenez un ornithologue en herbe et découvrez les multiples relations qu’entretiennent hommes et oiseaux depuis des générations : littérature, musique, environnement ! Nous avons sélectionné vingt oiseaux communs en Europe, remarquables par leur chant et leur comportement." 8 panneaux roll-up (autoportants) + une sélection de livres sur le thème à consulter sur place.
- Atelier créatif Pop'up sur le thème des oiseaux (à partir de 8 ans)
Réalisation d’une carte pop-up sur le thème des oiseaux Apprentissage des techniques de carterie (collage, pliage, formes de découpes…) et du pop up. Le matériel sera fourni
- Jeux participatifs
- Livres jeunesse, avec consultation possible sur place
GOÛTER OFFERT PAR ENTRELIVRES
Vendredi 26 avril à 17h30, au Musée des Beaux Arts
Pierre Avrial présente son livre Le Var dans l'Histoire, Chroniques historiques (Editions complicités).
Entretien avec Richard Strambio, Maire de Draguignan, animé par Françoise Grosjean.
"Qui est le véritable inventeur de la Vénus de Milo ? Que savons-nous des Templiers au Moyen Âge dans le Var ? Pourquoi la cathédrale de Toulon fut-elle temporairement transformée en mosquée ? Combien d’enfants sont morts dans le bagne de l’île du Levant ? Qui a converti La Seyne-sur-mer en station balnéaire ?
Le département du Var est riche d’événements et de personnages étonnants et remarquables, tout au long des siècles. Avec un talent de conteur, Pierre Avrial a écrit une trentaine de chroniques historiques diffusées sur Radio Côte Varoise. Désormais rassemblés dans cet ouvrage, ces courts récits s’adressent à tous les lecteurs curieux d’histoire régionale et d’anecdotes mémorables.
Pierre Avrial est né en 1973 en région parisienne et vit aujourd'hui dans le Var. Diplômé en histoire, il exerce son activité professionnelle dans le domaine du patrimoine et enseigne à l’Université de Toulon. Il est l’auteur de Comme une mouche collée à la vitre, paru aux éditions Complicités, un roman dont l'écriture concise, dynamique et immersive plonge le lecteur dans un récit captivant
Samedi 27 avril, sur les allées d'Azémar
A 10H00
Vernissage-présentation de l’ouvrage Brèves de schizolophes publié par l’association Sendra. ''Parce que la rue a des choses à dire ! Faut-il encore l'écouter.'' 34 personnes sans domicile fixe de Draguignan partagent leur tranche de vie et leur philosophie de rue. L’ouvrage est illustré généreusement par une vingtaine d'artistes.
Et à partir de 11 heures LES RENCONTRES AUTEURS,
animées par Yan Nicol, journaliste et directeur du Festival du Livre de Bron
Edmond Baudoin à 11 heures pour l'ensemble de son oeuvre, et ses deux derniers livres parus en 2023
Auteur de BD et écrivain de renom, Edmond Baudoin est considéré comme le maître et le mentor de la jeune génération, tels que Lewis Trondheim, Joann Sfar, Jean-Christophe Menu, qu’il a inspirés par son approche esthétique et sa sensibilité autobiographique. Son œuvre prolifique et influente a été couronnée par des prix tels que l’Alph-Art du meilleur album pour Couma Aco en 1992 au festival d’Angoulême et l’Alph-Art du meilleur scénario pour Les quatre fleuves avec Fred Vargas en 2001. Le festival d’Angoulême lui a rendu hommage en 2021 et 2022 avec l’exposition La belle saison d’Edmond Baudoin. Créateur en marge au graphisme épuré, son trait, tout comme son style à l’écrit, est grave et sobre, et donne un sentiment de mouvement permanent. Il développe une veine poétique fortement marquée par la chronique intimiste autobiographique alliant onirisme et réalisme.
La BD Inuit paraît en 2023 : Vingt ans après avoir découvert l’art inuit au musée des beaux-arts du Canada, Edmond Baudoin réalise avec son ami le dessinateur Troubs, ce grand voyage qu’ils attendaient depuis longtemps : se rendre dans deux territoires peuplés par des Inuits, le Labrador et le Nunavut. Un périple aussi compliqué qu’onéreux car ces régions isolées sont difficiles d’accès…
La force des récits de Baudoin et Troubs réside dans l’accumulation de témoignages et de points de vue variés comme ceux d’une bibliothécaire, d’un ancien maire, d’un sculpteur, d’un archéologue, d’une activiste… En assemblant leurs récits, Inuit évoque les problèmes économiques, sociaux et écologiques que rencontrent ces populations autochtones du nord du continent américain et surtout, l’angoisse existentielle qui les habite. Car les modes de vie se sont radicalement transformés au cours du siècle passé – du fait de la sédentarisation et de la colonisation – et des pans entiers de la culture traditionnelle disparaissent.
Loin d’être uniquement un livre de voyage vers des contrées lointaines, Inuit propose un état des lieux poétique, non-exhaustif et humaniste de la culture inuite en ce début de XXIe siècle.
Sur les chemins de l’enfance, de l’amour, de la mort et de la nature
« [Les] arbres écorchés sont pour moi de même nature que les êtres humains écorchés, eux aussi que je dessine. Ils disent quelque chose de notre rapport au temps, de son extrême complexité, de sa légèreté...», confie Edmond Baudoin dans Livres Hebdo. Quand il écrit sur la marche, l’auteur et dessinateur tisse un lien délicat entre la nature et son parcours de vie. Avec une sensibilité emplie de finesse, ce grand adepte de l’autobiographie, mentor de la jeune génération de créateurs BD, prend ici la plume pour livrer un texte somptueux. Il raconte ses marches dans les contreforts des Alpes du sud et parle aussi de ses peurs, de ses flirts avec la mort face à des dangers rencontrés en montagne et aux quatre coins du monde. Si la marche dans la nature n’est en effet pas sans risque, c’est finalement celle en ville et la confrontation avec d’autres destins humains qui peut se révéler la plus fatale. La comparaison entre les deux milieux s’avère alors riche de sens.
Avec sa plume splendide et chaleureuse, l’auteur nous parle aussi des humains tels qu’il les voit s’agiter sur cette planète:“ On s’obstine à nier la réalité, on mange, on dépense, on bouge dans du virtuel, comme des canards qui courent encore alors qu’on leur a coupé la tête ". Il dépeint un monde incertain, mélancolique par instants mais surtout regorgeant d’inattendu, de désirs, de rêves et de tendresse.
Gilles Marchand à 14 heures, pour son roman "Le soldat désaccordé" (Editions Aux forges de Vulcain, 2022)
Gilles Marchand est né en 1976 à Bordeaux.
Batteur dans un groupe de rock, il se tourne vers l’écriture de nouvelles en 2010. Son premier roman, Le Roman de Bolaño en 2015 aux éditions du Sonneur, est écrit en collaboration avec Éric Bonnargent, et suscite l’enthousiasme des libraires et des lecteurs du romancier Roberto Bolaño.
C’est avec son premier roman solo qu’il rencontre un grand succès : Une bouche sans personne est publié en 2016. D’abord sélectionné parmi les « Talents à suivre » par les libraires de Cultura, il remporte le prix Libr’à Nous, le Coup de cœur des lycéens du Prix Prince Pierre de Monaco en 2017 et le prix du meilleur roman francophone Points Seuil en 2018. Son deuxième roman, Un funambule sur le sable, publié en 2017, est un succès et impose cet écrivain original, qui mêle réalisme magique et humanisme, comme l’héritier de Boris Vian, Romain Gary et Georges Perec. En 2018, il recueille les nouvelles qu’il a publiées dans divers collectifs aux éditions Antidata au sein d’un seul volume, qu’il étoffe d’inédits : Des mirages plein les poches. Ces textes reçoivent le prix du premier recueil de nouvelles de la Société des Gens de Lettres. Requiem pour une Apache paraît en 2020. Son dernier roman, Le soldat désaccordé, reçoit le Grand Prix des Libraires en 2023.
Paris, années 20, un ancien combattant est chargé de retrouver un soldat disparu en 1917. Arpentant les champs de bataille, interrogeant témoins et soldats, il va découvrir, au milieu de mille histoires plus incroyables les unes que les autres, la folle histoire d’amour que le jeune homme a vécue au milieu de l’Enfer. Alors que l’enquête progresse, la France se rapproche d’une nouvelle guerre et notre héros se jette à corps perdu dans cette mission désespérée, devenue sa seule source d’espoir dans un monde qui s’effondre.
« Gilles Marchand signe un roman très documenté, poignant, tout en contraste où se mêlent légèreté et gravité, fantaisie et poésie. Une histoire d’amour incroyable et touchante, entravée par la guerre, sur fond d’accordéon […]. On ferme le livre , ému aux larmes et on le conseille au plus grand nombre. Si les romans d’Annie Ernaux remuent les lecteurs, ceux de Gilles Marchand touchent tout autant ; laissant leur empreinte durable, ils méritent le bouche à oreille ! Livre en mémoire de ce deuil collectif de la Grande Guerre. »
Caryl Ferey à 15h30 pour son dernier roman "Okavango" (Editions Gallimard, 2023)
Caryl Ferey est un grand voyageur et il met le monde dans ses livres : Russie, Colombie, Nouvelle-Zélande, Australie,... c'est au coeur des réserves africaines qu'il nous emmène ici. Hymne à la beauté du monde sauvage, et surtout à l'urgence de le laisser vivre, ce thriller fait la chasse aux braconniers, au Nord de la Namibie. Très bien documenté, que ce soit sur la géographie, l'histoire et la faune de cette région d'Afrique, le roman dépeint de manière magistrale l'âme humaine.
Engagée avec ferveur dans la lutte antibraconnage, la ranger Solanah Betwase a la triste habitude de côtoyer des cadavres et des corps d'animaux mutilés. Aussi, lorsqu'un jeune homme est retrouvé mort en plein coeur de Wild Bunch, une réserve animalière à la frontière namibienne, elle sait que son enquête va lui donner du fil à retordre. D'autant que John Latham, le propriétaire de la réserve, se révèle vite être un personnage complexe. Ami ou ennemi ? Solanah va devoir frayer avec ses doutes et une très mauvaise nouvelle : le Scorpion, le pire braconnier du continent, est de retour sur son territoire...
La bande annonce du livre Par Caryl Ferey sur la chaîne Youtube des éditions Gallimard
La presse en parle sur France Inter, dans l'émission Le polar sonne toujours deux fois du 31 août.
Caryl Ferey dans l'émission La grande Librairie du mercredi 27 septembre
« Une réserve africaine, un meurtre. Derrière le polar enragé, un hymne bouleversant à la beauté sauvage. TTTT » Télérama
« Dans Okavango, les mots flambent, et agrippent le lecteur. Trafiquants d’ivoire, marchands d’armes, flibustiers internationaux s’affrontent, se massacrent, face à une nature constamment mutilée. » L'Obs
Avril Bénard à 17 heures pour son roman "A ceux qui ont tout perdu" (Editions des Instants, 2023)
Avril Bénard est née en 1986. Après avoir publié dans différentes revues littéraires, elle signe ici son premier roman. Elle est aussi, depuis son enfance, l’une des égéries de la photographe Sarah Moon.
Comment peut-on faire, en une heure, le bagage de toute une vie ? C’est la guerre ; des soldats ont l’ordre d’évacuer des civils qui doivent n’emporter qu’un seul sac. Il y a Manon et sa fille Jeanne, Paul, Marek, Shoresh, madame Dépalle, une famille nombreuse, deux âmes… Dans l’urgence des choix, le passé et le présent se mêlent, les êtres se révèlent, se montrent tels qu’ils sont. À quoi tient-on le plus ? Qu’est-ce qu’on ne peut abandonner ? Que veut-on transmettre ? Quel espoir peut encore briller ? Autant de questions qui traversent ce texte saisissant de par son intensité émotionnelle et sa force d’évocation. Un livre d’exode, d’aujourd’hui et de toujours, dans une langue à la fois concise et bouleversée.
Samedi 27 avril à 19h30, au Théâtre de l'Esplanade
Spectacle poétique, musical et participatif, "Nous sommes un poème" de Stanislas Roquette et Gilles Geenen
Comédien, auteur et metteur en scène, Stanislas Roquette affirme un goût prononcé pour la poésie dans un engagement du corps sur la scène, entre théâtre et danse, qui ne renonce jamais à son caractère populaire et communicatif.
Après Artaud-Barrault, Qu’est-ce que le temps ? de Saint Augustin, L’inquiétude de Valère Novarina et Ode maritime de Fernando Pessoa, quatre «seul en scène» présentés en France et à l’étranger (Théâtre National de Chaillot, Théâtre National Populaire, Festival d’Avignon In, Centres Dramatiques Nationaux, Russie, États-Unis, Algérie, Allemagne, Suisse), et en parallèle de grandes aventures théâtrales collectives (Helsingør, château d’Hamlet, Lorenzaccio, Les Épiphanies, Nous l’Europe, banquet des peuples, L’avare…), Stanislas Roquette poursuit sa recherche d’une langue vivifiante et incarnée, empreinte d’une spiritualité énergique et lumineuse.
Depuis 2018, il est artiste compagnon de la Maison de la Culture d’Amiens et artiste associé à la Maison des Art du Léman (Thonon-les-Bains/Évian). En 2019, il crée avec sa compagnie ARTÉPO. «Nous sommes un poème», récital poétique tout terrain et participatif. En 2021, il crée le seul-en-scène d’inspiration autobiographique «Insuline & Magnolia».
L'auteur et comédien a conquis le public avec sa pièce Insuline et Magnolia présentée en février au Théâtre de l'Esplanade. Grâce au partenariat avec Théâtres en Dracénie, il revient avec un récital poétique, musical et participatif. Une pièce collective où il partage la scène avec le musicien Gilles Geenen (guitare et violon) et des amateurs dracénois. Ce récital poétique, musical et participatif, a pour déclencheur la pensée du poète Jean-Pierre Siméon, "La poésie sauvera le monde"
ENTREE LIBRE sur réservation
A l'issue de la représentation, temps de dédicace avec Stanislas Roquette (Actes Sud éditions)
Cinéma et littérature, dimanche 28 avril avec notre partenaire Entretoiles, au CGR de Draguignan
14 heures : Film d’animation jeunesse, "Linda veut du poulet" de Sébastien Laudenbach et Chiara Malta
Non, ce n’est pas Linda qui a pris la bague de sa mère Paulette ! Cette punition est parfaitement injuste !…
Et maintenant Paulette ferait tout pour se faire pardonner, même un poulet aux poivrons, elle qui ne sait pas cuisiner. Mais comment trouver un poulet un jour de grève générale ?…
De poulailler en camion de pastèques, de flicaille zélée en routier allergique, de mémé en inondation, Paulette et sa fille partiront en quête du poulet, entraînant toute la « bande à Linda » et finalement tout le quartier.
Mais Linda ne sait pas que ce poulet, jadis si bien cuisiné par son père, est la clef de son souvenir perdu… Au fait, quelqu’un sait tuer un poulet ?…
A partir de 6 ans.
17H15 Présentation des films de la soirée
17H40 "Kompromat", film de Jérôme Salle, scénario de Caryl Ferey
Russie, 2017. Mathieu Roussel est arrêté et incarcéré sous les yeux de sa fille. Expatrié français, il est victime d’un « kompromat », de faux documents compromettants utilisés par les services secrets russes pour nuire à un ennemi de l’Etat. Menacé d’une peine de prison à vie, il ne lui reste qu’une option : s’évader, et rejoindre la France par ses propres moyens…
Le 11 février 2015, le directeur de l’Alliance française d’Irkoutsk est jeté en prison, accusé de faire circuler des images pédopornographiques… Ce dossier semble monté de toutes pièces — c’est un « kompromat » —, mais le Breton Yoann Barbereau est condamné à quinze ans de camp de travail. Il s’évade et en fera un livre, Dans les geôles de Sibérie. Le héros de Kompromat est, comme le Harrison Ford du Fugitif, un innocent pris dans une chasse à l’homme. Jérôme Salle n’hésite pas à jouer la carte du thriller, avec quelques excès, mais sans perdre le pouvoir de conviction de ce film prenant aux décors réalistes, hanté par le spectre d’un régime russe fou et impitoyable. (Frédéric Strauss, site Télérama)
De 19h55 à 20h30, apéritif participatif Entretoiles
20H40 "Le Colibri" , film de Francesca Archibugi d'après le roman éponyme de Sandro Veronesi.
Début des années 70. C'est au bord de la mer que Marco Carrera rencontre pour la première fois Luisa Lattes, une belle fille un peu particulière. C'est un amour qui ne sera jamais consommé mais qui ne s'éteindra jamais. La vie conjugale de Marco se déroulera à Rome, avec Marina et leur fille Adèle. En proie à un destin sinistre qui le soumet à de terribles épreuves, Marco se retrouve à Florence. Prêt à le protéger des pires coups du destin, Daniele Carradori, psychanalyste de Marina, apprend à Marco à faire face aux changements les plus inattendus de la vie.
Le destin de son héros est le fil d'Ariane dont Francesca Archibugi se sert pour construire ce qui est finalement une saga familiale qui s'entend sur plusieurs décennies, la famille étant à la fois celle que l'on se construit et celle qui vous a vu naître. La proposition touffue, qui fait fi de la chronologie, bénéficie d'une mise en scène astucieuse. Pour lui permettre de naviguer dans son récit, la réalisatrice actionne des portes temporelles comme dans un film de science-fiction ou fantastique. Une scène sur une plage renvoie ainsi à une autre dans le même décor, mais dans un nouvel espace temps.
Ce dispositif narratif permet de s'accrocher à une intrigue qui explore pêle-mêle la maladie – troubles mentaux et cancers –, la fin de vie, le deuil ou encore le jeu – la grande passion de Marco et celle qui l’aidera à traverser l’une des plus douloureuses épreuves de sa vie. Si elle ne diffère pas de l'expérience commune, celle de Marco se transforme en un moment de cinéma riche en suspense et en émotion grâce à Pierfrancesco Favino, sublime aux côtés de Bérénice Bejo, Kasia Smutniaket et Nanni Moretti. (site France Info, 02/0/2023)